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VivaTech 2022. Conscience Robotics exposait divers robots sous la bannière de WeAreNormandy à Viva Technology. (Mathieu Blons, CC BY-SA 4.0 , via Wikimedia Commons) |
Emmanuel Macron a profité de sa visite au salon VivaTech, le plus grand événement européen dédié à la tech, pour présenter un plan de soutien à l’intelligence artificielle (IA) et aux start-up françaises. Il s’agit de renforcer la souveraineté industrielle du pays face aux géants américains et chinois, mais aussi de créer des pôles d’excellence et des champions dans ce domaine stratégique.
Un plan ambitieux pour l’IA
L’intelligence artificielle est une technologie clé pour l’avenir, qui offre des opportunités dans des domaines variés comme la santé, le climat ou la défense. Le président de la République a annoncé un financement supplémentaire de 500 millions d’euros pour développer l’IA en France. Ce montant s’ajoute aux 1,5 milliard d’euros déjà prévus dans le cadre du plan IA lancé en 2018.
L’objectif est de faire émerger “cinq à dix clusters” sur l’IA, c’est-à-dire des écosystèmes réunissant des entreprises, des laboratoires de recherche, des universités et des acteurs publics. Ces clusters devront être capables de rivaliser avec les meilleurs au niveau mondial et de créer des champions français de l’IA.
Le président de la République a également annoncé un investissement de 50 millions d’euros dans le supercalculateur Jean-Zay, qui permet d’entraîner des modèles d’IA très complexes. Il a confirmé la création d’un nouveau supercalculateur Exascale en France, pour 500 millions d’euros, dont la moitié financée par l’Union européenne (UE). Ce supercalculateur sera l’un des plus puissants au monde et servira à des applications scientifiques et industrielles.
Un plan ambitieux pour l’IA
L’intelligence artificielle est une technologie clé pour l’avenir, qui offre des opportunités dans des domaines variés comme la santé, le climat ou la défense. Le président de la République a annoncé un financement supplémentaire de 500 millions d’euros pour développer l’IA en France. Ce montant s’ajoute aux 1,5 milliard d’euros déjà prévus dans le cadre du plan IA lancé en 2018.
L’objectif est de faire émerger “cinq à dix clusters” sur l’IA, c’est-à-dire des écosystèmes réunissant des entreprises, des laboratoires de recherche, des universités et des acteurs publics. Ces clusters devront être capables de rivaliser avec les meilleurs au niveau mondial et de créer des champions français de l’IA.
Le président de la République a également annoncé un investissement de 50 millions d’euros dans le supercalculateur Jean-Zay, qui permet d’entraîner des modèles d’IA très complexes. Il a confirmé la création d’un nouveau supercalculateur Exascale en France, pour 500 millions d’euros, dont la moitié financée par l’Union européenne (UE). Ce supercalculateur sera l’un des plus puissants au monde et servira à des applications scientifiques et industrielles.
Vous pouvez consulter notre dossier explicatif sur les supercalculateurs ici.
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Le supercalculateur Jean Zay de l'IDRIS. (Com-idris, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons) |
Une régulation européenne qui ne bride pas l’innovation
Le président de la République a également plaidé pour une régulation européenne de l’IA qui ne nuise pas à l’innovation. Il a dit partager les “inquiétudes” de voir les projets européens de réglementation de l’IA freiner le développement du secteur. Il a rappelé que l’IA ne doit pas devenir une “arme de destruction massive” et qu’il faut travailler avec les acteurs du domaine pour créer le bon cadre.
“Le pire scénario serait une Europe qui investit beaucoup moins que les Américains et les Chinois et qui commencerait par créer de la régulation. Ce scénario est possible, ce ne serait pas celui que je soutiendrais”, a-t-il averti.
Le président de la République a également insisté sur la nécessité de soutenir des grands modèles francophones d’IA, au nom du “soft power” français et contre des IA “avec un biais anglo-saxon”. Il a annoncé le lancement d’un challenge sur l’IA d’usage général, doté de 40 millions d’euros, ainsi que le développement de bases de données en langue française.
Un soutien aux start-up et à la production culturelle liée au numérique
Le président de la République a également affiché son soutien aux start-up françaises, qui ont été touchées par la crise sanitaire et économique. Il a annoncé la sécurisation du fonds “Tibi 2”, qui rassemble les investisseurs institutionnels, à hauteur de 7 milliards d’euros, avec un objectif de 10 milliards. Ce fonds doit permettre de financer les start-up innovantes à tous les stades de leur croissance.
Le président de la République a également annoncé des appels à projet de 150 millions d’euros pour des projets culturels liés au numérique, comme les pratiques numériques et le métavers. Il s’agit de favoriser la création artistique et la diversité culturelle à l’ère du numérique.
Sources :
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